Acquérir les compétences métier d’un secteur en plein expansion

La licence professionnelle CAIE est un diplôme universitaire de niveau Bac+3, réalisé en alternance via un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation. Elle s’adresse donc principalement à :

• de jeunes diplômés Bac+2 ayant une solide formation scientifique ou technologique ;
• des salariés en formation continue, titulaires d’un des diplômes prérequis ou ayant exercé une activité professionnelle dans le secteur de l’électrotechnique depuis au moins 3 ans.

« Pour cette première promotion, ils sont 11 dont une apprentie. Ils viennent majoritairement de BTS Electrotechnique mais également de DUT Génie Electrique et Informatique Industrielle ou Génie Thermique et Energie. », détaille Arnaud GAILLARD, maitre de conférences en génie électrique à l’UTBM et coordinateur pédagogique régional de la licence professionnelle pour le Cnam Bourgogne Franche-Comté.

Houda BEN SALEM, unique femme a avoir intégré la première promotion, explique pourquoi elle a choisi cette formation : « C’est un métier qui m’a énormément intéressé du fait de la diversité des chantiers, l’autonomie sur la gestion des chantiers mais aussi surtout l’aspect très réglementaire qui est propre à ENEDIS beaucoup plus que dans le domaine électrique. »

Durant cette année de formation, le titulaire apprendra à organiser et coordonner les travaux de chantier, d’installation ou d’équipement en appui du responsable d’affaires, du responsable maintenance, du responsable technique ou d’un ingénieur.

Il devra également être capable d’encadrer des équipes de techniciens et d’échanger sur les problèmes techniques avec le bureau des études et le bureau des méthodes en intégrant les attentes des clients et des éventuels sous-traitants.

Le coordinateur pédagogique régional précise que « l’objectif principal de la licence professionnelle est de renforcer les compétences techniques et managériales des auditeurs afin de développer leurs compétences métiers. Nous cherchons également à affiner leur esprit d’analyse tout en prenant du recul sur les notions techniques ».

Une première rentrée inédite

C’est dans un contexte inédit que cette première rentrée a eu lieu, le lundi 28 septembre 2020. Alors que les deux premières semaines de formation se sont déroulées en présentiel, dans le plus strict respect des gestes barrières, c’est dans l’urgence mais sans surprise, que l’équipe pédagogique s’est adaptée aux nouvelles mesures. Grâce à une préparation en amont et à la mise en place, dès la rentrée, des outils numériques (Espace Numérique de Formation, Moodle, Teams, etc.), les nouvelles modalités d’enseignements se sont rapidement mises en place.

« Nous avons été informés en temps et en heure de chaque évolution et décision par le corps enseignant. Me concernant, pour l’instant, je n’ai pas eu de difficultés à m’adapter au contexte actuel. Je pars du principe que s’adapter ne doit pas être une difficulté mais seulement un changement. » explique Houda BEN SALEM.

Cette année sera donc partagée entre cours en présentiel, nécessaires à la mise en pratique sur plateaux techniques, et en distanciel. Arnaud GAILLARD souhaite tout de même alerter sur la nécessité, pour le corps enseignant, de s’adapter : « Dans ce contexte d’enseignement à distance, nous devons redoubler d’efforts pour adapter nos méthodes pédagogiques et éviter le décrochage. Cela passe notamment par plus d’échanges, de brainstorming ou de cas pratiques.».

L’alternance pour une entrée dans le monde du travail réussie

L’alternance est une voie d’excellence, Arnaud GAILLARD en est convaincu : « Les étudiants en apprentissage sont confrontés aux attentes du monde de l’entreprise et de la réalité. Lorsqu’ils reviennent en formation, ils sont beaucoup plus percutants et terre à terre. ».

Néanmoins, cette expérience n’est pas à prendre à la légère et demande une réelle implication de la part des auditeurs. « L’alternance est un rythme à acquérir car par rapport à une formation sous statut étudiant, les apprentis alternent entre périodes en centre de formation et périodes en entreprises avec un rythme intense et un travail conséquent à fournir sur l’année. », complète-t-il.

A l’issue cette année de formation, l’apprenti-e possédera un profil opérationnel, très recherché par les entreprises. Il ou elle pourra notamment occuper des postes de :

• Chargé-e d’affaires pour les installations électriques
• Coordinateur ou coordinatrice technique pour l’installation, l’exploitation et la maintenance des systèmes électriques.

Frandophi MAMBEKE, étudiant de la licence professionnelle, partage son expérience de l’apprentissage : « En comparaison à d’autres étudiants qui se baseront que sur la théorie, j’ai la chance de voir du concret en entreprise tout au long de l’année, de réaliser des devis, des cahiers de charge et rentrer en discussion avec les fournisseurs ou bien de proposer des idées d’améliorations en interne. ».

La prochaine rentrée se prépare dès maintenant

Tandis que la première année bat son plein, Arnaud GAILLARD prépare déjà la rentrée de 2021 et nous dévoile les coulisses du processus de recrutement : « Nous sommes bien sûr attentifs au niveau académique mais nous accordons également beaucoup d’attention à la motivation des candidats, leur état d’esprit, leur envie de réussir et leur savoir-être ».

Vous souhaitez rejoindre la LP CAIE à la prochaine rentrée ? Vous souhaitez accueillir un apprenti dans votre entreprise ? Renseignez-vous dès à présent auprès de votre centre Cnam le plus proche de chez vous !